Dans mon dernier texte, je vous posais la question à savoir : « ce que vous appeliez urgence, s’appelle-t-il encore urgence? » En fait, je voulais soulever chez vous cher leader, une réflexion quant aux sources de stress et aux effets sur votre santé et celle de votre équipe.

Dans un contexte tout à fait exceptionnel où la population du Québec se prépare à l’isolement prolongé et où les milieux de travail doivent s’adapter, voici un guide pouvant vous être utile à la réflexion face à l’exercice de certains métiers et certaines professions, classés « services essentiels » ou non.

Depuis très longtemps, l'être humain est considéré comme responsable de ses actes, même s'ils sont involontaires. Un évènement indésirable ayant pour cause un comportement humain sera systématiquement justifié par la culpabilité de la personne en question.

Pourquoi remettre en question le modèle traditionnel de gestion et permettre aux personnes de choisir de prévenir librement ? Simplement parce que l'humain agit plus souvent sous l'influence des émotions que du rationnel.

Je sais, tout le monde en parle et on en parle probablement trop. Mais lors d'un tout récent événement public à Saguenay où je donnais ma conférence sur les Coups de pouce, les participants m'ont questionnée sur ce sujet et la discussion qui en découla fut fort enrichissante. Je voulais vous la partager.

Dans le cadre de mes ateliers en compagnie de dirigeants et superviseurs, il arrive souvent que l'on me fasse la remarque suivante : « c'est ingrat le job de superviseurs. Tout repose sur nos/leurs épaules! »

On le sait déjà depuis fort longtemps que le fait de prendre acte sur les événements, et ce, à l'étape même de l'incident, du passé proche ou du comportement à risque permet aux organisations les plus performantes, d'agir sur les causes et de prévenir ainsi, les événements à caractère plus grave.