Résolu annonce ses résultats financiers provisoires pour le premier trimestre de 2022

Financières
Typographie
  • Bénéfice net selon les PCGR de 210 M$, soit 2,68 $ par action, après dilution, pour le premier trimestre
  • BAIIA ajusté de 270 M$
  • Dette nette de 140 M$ et liquidités de 1,1 G$ à la fin du trimestre
  • Acquisition de la participation restante de 50 % dans le partenariat de bois d'ingénierie Résolu-LP et d'une centrale de cogénération en Abitibi
  • Atteinte de la cible de réduction de 30 % des émissions de GES par rapport aux niveaux de 2015

MONTRÉAL, le 5 mai 2022 - Produits forestiers Résolu Inc. (NYSE: RFP) (TSX: RFP) a annoncé aujourd'hui un bénéfice net de 210 M$, soit 2,68 $ par action, après dilution, pour le trimestre clos le 31 mars 2022, contre un bénéfice net de 87 M$, soit 1,06 $ par action, après dilution, pour la période correspondante de 2021. Les ventes du trimestre ont atteint 945 M$, en hausse de 72 M$ par rapport à la période correspondante de l'exercice précédent. Avant les éléments hors gestion courante, la Société a dégagé un bénéfice net de 177 M$, soit 2,26 $ par action, après dilution, contre un bénéfice net de 119 M$, soit 1,45 $ par action, après dilution, pour le premier trimestre de 2021.

« Nous avons encore solidifié notre bilan grâce aux importants flux de trésorerie que nous avons générés et amélioré la compétitivité de notre entreprise avec deux acquisitions complémentaires à nos activités, a déclaré Rémi G. Lalonde, président et chef de la direction. Nos résultats et notre situation de trésorerie reflètent une dynamique de prix favorable dans tous nos secteurs, mais le réseau de transport a été plus lent que prévu à s'améliorer, ce qui a entraîné un recul du volume des ventes et une hausse des niveaux des stocks. Avec notre solide bilan et des liquidités dépassant largement le milliard de dollars, nous bénéficions d'une marge de manœuvre accrue qui nous permettra de générer de la valeur à long terme pour les actionnaires et de stimuler une activité économique durable dans les collectivités où nous exerçons des activités.

Je suis également ravi de confirmer que nous avons dépassé notre cible de réduction de 30 % des émissions absolues de gaz à effet de serre (niveaux 1 et 2), qui ont diminué de 34 % par rapport aux niveaux de 2015 », a ajouté M. Lalonde.

La définition des mesures financières non conformes aux PCGR, notamment les ajustements liés aux éléments hors gestion courante et le BAIIA ajusté, ainsi que leur rapprochement avec les mesures financières conformes aux PCGR sont présentés ci-dessous.

Variation du résultat d'exploitation trimestriel par rapport à celui de la période précédente

Résultats consolidés

La Société a dégagé un bénéfice d'exploitation de 235 M$ pour le trimestre, contre une perte d'exploitation de 101 M$ pour le quatrième trimestre. L'amélioration reflète l'augmentation des prix de vente dans tous les secteurs (206 M$) et l'incidence favorable nette de la mise à l'arrêt pour une période indéterminée des activités de fabrication de pâte et papier à l'usine de Calhoun (Tennessee) (7 M$). Ces facteurs ont été partiellement neutralisés par la baisse des volumes expédiés du fait des contraintes logistiques (29 M$), ainsi que par l'accroissement du coût de la fibre (25 M$) et des frais de transport (8 M$). La Société a enregistré des frais de vente, frais généraux et frais d'administration en baisse (7 M$), principalement en raison de la réduction de la charge de rémunération à base d'actions pour le trimestre. Les charges associées à la mise à l'arrêt pour une durée indéterminée des activités d'exploitation de pâte et de papier à l'usine de Calhoun ont eu une incidence défavorable sur les résultats du trimestre précédent (171 M$).

Variation du résultat d'exploitation sectoriel

Produits du bois

Le secteur Produits du bois a dégagé un bénéfice d'exploitation de 219 M$ pour le trimestre, en hausse de 137 M$ par rapport au trimestre précédent. Le prix de vente moyen a été porté à 1 022 $ par millier de pieds mesure de planche (ou « pmp »), en hausse de 410 $ par millier de pmp, soit 67 %, par rapport au trimestre précédent. La production a augmenté de près de 50 millions de pmp au cours du trimestre, compte tenu de la productivité améliorée et de la nouvelle capacité de fabrication de solives en I, mais les volumes expédiés ont reculé de 86 millions de pmp en raison du manque de disponibilité de wagons et de camions. Cette situation a entraîné une hausse de 97 millions de pmp des stocks de produits finis, qui se sont établis à 223 millions de pmp. Le coût d'exploitation unitaire (ou le « coût livré ») a augmenté de 77 $ par millier de pmp, soit 17 %, reflétant essentiellement l'accroissement du coût des billes imputable aux droits de coupe et aux coûts des récoltes. Le BAIIA sectoriel s'est amélioré de 138 M$, s'établissant à 230 M$.

Pâte commerciale

Le secteur Pâte commerciale a dégagé un bénéfice d'exploitation de 22 M$ pour le premier trimestre, en hausse de 3 M$ par rapport au trimestre précédent. Le prix de vente moyen a augmenté de 9 $ par tonne métrique, soit 1 %, et le coût livré a baissé de 8 $ par tonne métrique. Les volumes expédiés ont diminué de 28 000 tonnes métriques, ce qui reflète la réduction de la capacité à l'usine de Calhoun ainsi que les contraintes logistiques, donnant lieu à une augmentation de 23 000 tonnes métriques des stocks de produits finis. Le BAIIA sectoriel s'est amélioré de 1 M$, s'établissant à 26 M$.

Papier tissu 

Le secteur Papier tissu a enregistré une perte d'exploitation de 9 M$ pour le trimestre, contre une perte d'exploitation de 6 M$ pour le quatrième trimestre. Le prix de vente moyen s'est accru de 47 $ par tonne courte, soit 2 %, grâce à une meilleure combinaison de produits, et les volumes expédiés ont augmenté de 1 000 tonnes courtes. Le coût livré a augmenté de 141 $ par tonne courte, soit 7 %, ce qui s'explique en grande partie par l'augmentation du prix de la pâte, en partie du fait de la perte des avantages attendus de l'intégration de la pâte découlant de la réduction de la capacité de production de pâte à l'usine de Calhoun. Les stocks de produits finis sont demeurés inchangés à 6 000 tonnes courtes. Le BAIIA sectoriel a diminué de 3 M$, s'établissant à un montant négatif de 4 M$.

Papier

Le secteur Papier a dégagé un bénéfice d'exploitation de 25 M$ pour le trimestre, ce qui représente une amélioration de 29 M$ par rapport au trimestre précédent. Le prix de vente moyen s'est accru de 37 $ par tonne métrique, soit 5 %, du fait des conditions favorables du marché dans toutes les catégories. Les volumes expédiés ont fléchi de 22 000 tonnes métriques en raison de la réduction de capacité à l'usine de Calhoun. Le coût livré s'est replié de 47 $ par tonne métrique, soit 6 %, compte tenu de la diminution généralisée des coûts d'exploitation attribuable à la réduction à Calhoun et a été neutralisée en partie par l'augmentation des frais de transport. Les stocks de produits finis se sont établis à 85 000 tonnes, ce qui demeure élevé, en raison du manque de disponibilité de wagons et de camions. D'un trimestre à l'autre, le BAIIA sectoriel s'est amélioré de 22 M$ pour atteindre 34 M$.

Variation du résultat d'exploitation consolidé du trimestre par rapport à celui de la période correspondante de l'exercice précédent

Pour le premier trimestre, le bénéfice d'exploitation a été supérieur de 58 M$ à celui du premier trimestre de 2021. L'amélioration reflète l'augmentation des prix de vente dans tous les secteurs (163 M$) et l'incidence favorable nette de la mise à l'arrêt pour une période indéterminée des activités de fabrication de pâte et papier à l'usine de Calhoun (13 M$), facteurs neutralisés en partie par la baisse des volumes expédiés en raison des contraintes logistiques (33 M$).

La variation reflète également l'augmentation des coûts de fabrication (85 M$) du fait de la hausse du coût de la fibre (45 M$), surtout imputable aux droits de coupe et aux coûts des récoltes, ainsi que la hausse du coût de l'énergie, des produits chimiques et de la maintenance (34 M$). Les frais de transport ont augmenté de 16 M$, ce qui s'explique par les contraintes logistiques continues, la hausse des tarifs de transport et le coût du carburant. Les frais de vente, frais généraux et frais d'administration ont diminué de 9 M$ en raison de la réduction de la charge de rémunération à base d'actions. 

Siège social, trésorerie et liquidités

La Société a généré des entrées de trésorerie liées à ses activités d'exploitation de 147 M$ pour le trimestre et a constitué des stocks de 67 M$, essentiellement du fait des contraintes logistiques et de l'accumulation saisonnière des stocks de billes à l'approche de la période du dégel printanier. Elle a investi un montant net de 13 M$ en immobilisations corporelles.

Au cours du trimestre, la Société a étendu sa présence dans le secteur Produits du bois, un secteur attrayant et en pleine croissance, par le biais de l'acquisition des participations de 50 % qu'elle ne détenait pas encore dans Bois d'ingénierie Résolu-LP Larouche inc. et Bois d'ingénierie Résolu-LP St-Prime s.e.c., toutes deux situées au Québec. La contrepartie de la transaction s'est établie à 50 M$ en espèces, déduction faite de la trésorerie acquise et des ajustements du fonds de roulement.

À la fin du trimestre, les liquidités de la Société s'établissaient à 1,1 G$ et le ratio d'endettement avait diminué pour correspondre à un ratio dette nette/BAIIA ajusté des douze derniers mois égal à 0,1:1.

Le 6 avril, Moody's a annoncé qu'elle avait revu à la hausse la notation de crédit de la Société, la portant de B1 à Ba3 avec perspective stable, en raison de l'amélioration de la performance financière et du levier de la Société.

À la fin du trimestre, la Société avait inscrit à son bilan des dépôts pour droits sur le bois d'œuvre résineux d'un montant cumulatif de 440 M$, y compris un montant de 43 M$ versé au cours du trimestre.

Perspectives

M. Lalonde a poursuivi en ces termes : « Les facteurs fondamentaux sous-jacents des matériaux de construction demeurent positifs. Nous sommes néanmoins conscients des pressions inflationnistes et de l'augmentation des taux d'intérêt, qui pourraient se répercuter sur les prix et les marges. Grâce à la grande qualité de nos actifs liés à la pâte et au papier ainsi qu'à nos avantages structurels, comme l'intégration de la fibre et la production interne d'électricité, nous sommes bien placés pour accroître les marges dans un contexte de hausse des prix. Nous continuons à travailler fort pour nous adapter aux défis du réseau de transport, et nous prévoyons que les niveaux des stocks reviendront graduellement à la normale au cours du second semestre de l'exercice. »

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Source : Produits forestiers Résolu

 

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